Le 26 avril dernier au Pathé Quai d’Ivry, J.J. Abrams nous présentait le douzième film de la saga Star Trek, suite directe de l’opus éponyme qu’il sorti en 2009.
Souvenez-vous ! Quatre ans auparavant, le cinéaste américain avait réussi le tour de force de rafraîchir le mythique space-opéra en tablant sur une chronologie alternative, fédérant au passage les novices et les aficionados de la franchise.
Cette fois-ci, l’intrépide équipage de l’U.S.S. Enterprise met de côté sa vocation exploratrice pour se lancer dans une mortelle chasse à l’homme où s’enchaine les morceaux de bravoure. STAR TREK INTO DARKNESS nous embarque ainsi pour un tour de montagnes russes qui ne nous laisse que peu de répit.
Mais si les scènes d’action époustouflantes prédominent ici, rassurez-vous ce n’est en aucun cas au détriment de ses personnages. En effet, l’attraction principale de ce volet demeure sans conteste Benedict Cumberbatch (Sherlock) dont l’incroyable charisme éclipse littéralement le reste d’un casting pourtant très convaincant, exception faite d’Alice Eve dont on ne retiendra pas grand-chose en dehors de sa lingerie.
De plus, le métrage nous réserve des moments dramatiques plus intimistes qui devraient émouvoir les plus sensibles d’entre nous. Abnégation héroïque ou encore équilibre conflictuel entre réglementation militaire et loyauté.
Entouré de ses fidèles collaborateurs, Damon Lindelof (“Lost”, “Prometheus”), Alex Kurtzman (“Alias”, “Cowboys et Envahisseurs”) et Roberto Orci (“Alias”, “Mission impossible 3 “), Abrams nous offre au final une histoire plus profonde qu’elle n’y parait qui exploite à bon escient l’univers foisonnant de la saga. Dès lors, il me tarde de découvrir ce qu’il adviendra de la franchise «Star Wars» entre ses mains.